Das Département Meuse rüstet sich derzeit vor einem möglichen Konzert rechter Gruppierungen. Die Veranstaltung könnte in der Nähe von Luxemburg stattfinden. Der Präfekt hat am Montag die Bürgermeister des französischen Departements Meuse zur Wachsamkeit aufgerufen, da die Gefahr besteht, dass sich Neonazis am kommenden Wochenende zu einem verbotenen Konzert versammeln. Der genaue Veranstaltungsort ist allerdings unbekannt. „Informationen, die von der nationalen Presse, in diesem Fall von Mediapart, verbreitet und von der Polizei bestätigt wurden, deuten darauf hin, dass am 20. und 21. September 2025 in der Region Grand Est, möglicherweise im Département Meuse, ein Konzert mit neonazistischem Charakter stattfinden könnte“, schrieb Präfekt Xavier Delarue in einer Erklärung. Verstärkte Überwachungs- und Kontrollmaßnahmen Der staatliche Vertreter hat einen Erlass verordnet, um die Durchführung eines solchen Konzerts im gesamten Departement zu verbieten, da eine Veranstaltung dieser Art „eine ernsthafte Gefahr für die öffentliche Ordnung und einen direkten Angriff auf die Werte der Republik darstellen würde“. (…) Laut Mediapart könnte das für Samstag und Sonntag unter dem Namen „Black Metal Blitzkrieg“ geplante „Festival“ mit „sechs europäischen Neonazi-Bands“ mehrere Hundert Zuschauer anziehen. Es soll an einem geheimen Ort im Grand Est „in der Nähe von Verdun und der Grenze zu Luxemburg“ stattfinden.
via wort.lu: Rechte Szene in Frankreich Steht ein illegales „Neonazi-Konzert“ in der Großregion bevor?
siehe auch: Un nouveau concert néonazi dans le Grand-Est Publié le 12 septembre 2025. Depuis quelques mois, une affiche circule discrètement dans les réseaux spécialisés. Celle-ci annonce la tenue le 20 septembre prochain d’un concert de black metal néonazi, intitulé “Black Metal Blitzkrieg V2”, dans le “nord-est de la France”. Stop, ne laissons pas les structures fascistes s’implanter, ni dans le Grand-Est, ni ailleurs ! Nouveau concert néonazi : ne laissons pas les structures fascistes s’implanter, ni dans le Grand-Est, ni ailleurs ! Qu’ils s’appellent “Night of Honour”, “Black Metal Blitzkrieg”, “Hot Shower Fest”, “Call of Terror” ou encore “Ragnard Rock”, tous ces festivals ont un énorme point en commun : ce sont des rassemblements musicaux néonazis, où les spectateur·rices, qu’ielles aiment le “Rock Against Communism” (RAC) ou le “National-Socialist Black Metal” (NSBM), passent une bonne partie de leur soirée à tendre le bras droit. Sieg heil, Sieg heil ! Et ielles arborent fièrement des tatouages d’Adolf Hitler, des autocollants de croix gammées, des patchs nazis ou des symboles aryens. Les photos de leurs soirées sont parfois édifiantes ! Sans oublier les paroles violentes, négationnistes, xénophobes et antisémites de leurs textes. En France, en Ukraine, en Italie ou en Allemagne, le public, les groupes et les tables de merchandising sont bien souvent les mêmes. Dans l’Hexagone, les trois zones principalement concernées par ces soirées haineuses sont l’Alsace-Lorraine, la Picardie et Rhône-Alpes. Preuve supplémentaire que le Grand-Est reste malheureusement un bastion de l’organisation nationale-socialiste, un concert clandestin de NSBM est à nouveau prévu dans notre région le samedi 20 septembre 2025, accueillant six groupes néonazis venus de toute l’Europe. Il s’agit de la seconde version d’une première édition qui aurait eu lieu en septembre 2023, visiblement déjà dans le Grand-Est. Une fois encore, face à l’inaction complice des pouvoirs publics, ce sont les groupes antifascistes qui doivent se charger de surveiller, de dénoncer et de combattre ce nouvel événement. Un dossier plus complet informe sur les détails des groupes néonazis programmés ce week-end (lire ci-dessous). Avec les groupes Formoraich (de Bretagne, France), Sunwheel (Pologne), Eidkameraden (Suisse) et Frangar (Italie), ainsi que les deux têtes d’affiche Goatmoon (Finlande) et Nordglanz (Allemagne), plusieurs centaines d’adeptes de “black metal national-socialiste” se sont donné rendez-vous dans la région, dans quelques jours. Il n’est pas clair si cette soirée se déroulera une fois de plus à la “Taverne de Thor”, le “club-house” des Lorraine Hammerskins (LHS) à Combres-sous-les-Côtes, en Meuse, ou si les néonazis ont à nouveau réussi à louer la salle des fêtes d’une commune de la région. Dans un cas comme dans l’autre, il ne s’agirait pas d’une première : on dénombre au moins douze concerts néonazis (dont deux de NSBM) organisés à la Taverne de Thor (à Toul comme en Meuse), ainsi que de nombreux événements nauséabonds dans des salles municipales, généralement louées sous prétexte de fête privée (comme à Souilly ou Heudicourt-sous-les-Côtes, en Meuse ; à Sexey-aux-Forges, en Meurthe-et-Moselle ; à Remomeix, dans les Vosges ; etc.).